Sombre tristesse enfilée
Collier abandonné au milieu de la plage
Les vagues ondulantes, inaptes à le lécher.
Chatons noirs, fascinés par l’austère
S’éloignant de la mère, vers l’obscur attirés
Hors de portée, le poil en bataille,
Privés de la langue maternelle
Simagrées oppressantes
Sous la bulle mentale
Revêtue par l’habit
Camisole consentie
Attachés au fauteuil
De votre cinéma
Derrière le froid des rires
Enregistrés, votre tristesse.
Sortez ! Sortez !
Avant d’être asservis
Par l’émission qu’un autre
Ajoute à vos programmes
Regardez au dehors !
Regardez au-dedans.
La vie scintille et chatoie de mille reflets
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Mes amis, je ne trouve pas dans vos pratiques l’écho de la vie douce, l’écho des cris profonds, l’écho de l’infini — Aussi, ne m’en veuillez pas si je fuis.
Dans les prairies de mon âme, les herbes sauvages, fouettées par les vents amusés. entonnent le bonheur.
Et les arbres de mes forêts sauront abriter les espèces qui ne peuvent trouver demeure dans vos branches asséchées, craquelées, désertées par la sève.
Vous êtes la forêt
Et vous êtes le vent.
Vous êtes l’immensité
Des prairies de l’espace.
C’est plein d’espoir que je vous quitte, plein de confiance dans la carte enroulée au fond de mes entrailles.
Je sais que nous nous retrouverons, puisqu’en réalité, nous ne nous sommes jamais vraiment quittés.
Merci à vous pour vos errances, elles furent aussi les miennes.
Merci à vous pour vos peurs, pour vos silences, ils furent aussi mes maîtres.
Seul, assis, retrouve la joie
simple et jaillissante
du Bouddha
FJ
©FJ Mar 2019
Recueils — Participations
Telegram (Publications et Pratique)
Many thanks to all.
Ne pas se retrouver, c’est encore se trouver. Jouer est la grande Joie. Apprendre à voir L’Autre c’est encore apprendre. L’Unité n’est pas un « non-être », mais « Être » dans le non-être, « apparaître ». Quelque chose d’infini. Dans le Coran, il est dit : je vous ai créés différents (et singuliers) afin que vous vous entre-connaissiez. Ne plus avoir peur est une Grâce sur Le Chemin de L’Unité. Merci et Révérence dans La Paix et La Lumière.
A Bientôt Franck…
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« Ne pas se retrouver, c’est encore se trouver »
Oui, c’est très vrai…
Au delà, le salut de l’élan. (l’élan du salut ?…)
Merci Naïla pour cette lecture attentive …
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Je te remercie d’être, Franck. Même si nous sommes différents, nous nous promenons parfois sur les autres rives. Quant au salut, tu as raison, il vaut mieux se retrancher et vivre La Lumière jaillissante. Je comprends ta sensibilité et ta perception. Il faut se protéger. Un jour, il y a quelques années, j’ai fait la rencontre de quelqu’un de très bienveillant qui avait perçu la fragilité de mon corps et m’avait conseillé de me renforcer, car l’énergie vitale est puissante et nous déstabilise beaucoup. J’ai suivi son conseil. Franck, je te souhaite le bien. Que Dieu te garde. (Ne publie pas ce commentaire si tu le souhaites).
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Merci à toi Naïla. Préfères-tu que je le publie ou pas ? Puisque tu y fais état d’un récit personnel…
Voici mon e-mail, si à l’occasion tu souhaites échanger en dehors de ce format de commentaires interposés :
niyamdraw@gmail.com
je te souhaite le bien également
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