Je suis parfois soulagé
De ne pas être une femme
Je n’ai ainsi pas à subir la condescendance
De celles et ceux,
De toutes et tous
De chacune et chacun,
De l’écritur.e inclusif/v.e.s
Je n’ai pas à souffrir
De la lourdeur des regards
Qui pensent devoir rappeler
Ma présence au monde.
Ni à tenter de faire comprendre
Que ces redondances ridicules
Me nient plus qu’elles ne m’affirment
Que les papouilles lexicales,
Les gouzi-gouzi orthographiques
M’infantilisent plus qu’ils ne m’épanouissent.
Je n’ai pas à me perdre encore
Dans les explications au monde,
Sur les jeux d’ombre et de lumière
–la femme flamboie bien au-delà–
Sur les conflits artificiels
Qu’on règle sous les trompettes
Sur les harengs que d’une main
On jette au peuple, tandis que de l’autre
On pille les granges et les greniers.
Franck Joseph
©FJ Oct. 2020 – All rights reserved.
Les articles et méditations sont disponibles en version papier ici : RECUEILS
Soutien et Participation
Qui parle ?
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un homme,
puis une femme
enfin, j’imagine…
bonne question.
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Franck, peut-on poursuivre notre conversation en privé ?
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Bien sûr Naïla,
Voici mon adresse niyamdraw@gmail.com
J’ai peu de temps en ce moment, pardonnez moi si je ne suis pas très réactif…
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Très belle sensibilité et justesse…
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Merci pour ton regard sur ces quelques lignes…
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Bonjour, oui enfin il y a aussi un grand bonheur à être une femme, et il y a tellement de femmes différentes comme d’hommes d’ailleurs, et si nous commencions à parler simplement d’être humain ? très bonne journée, louise salmone
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