Me traverse soudain la pensée de celui.
Ce que tu chéris tant, ce dont tu parlais sans cesse,
celui dont tu penses qu’il devrait occuper l’esprit de chacun
afin que chacun soit allégé de tourments qu’il connaît…
Et je sonde, je questionne…Non par défi, mais dans la quête de vérité.
Si j’ôte l’un après l’autre les éléments que tu me dis, parce que l’on te les a dit, ce qu’on en dit, ce qu’il est convenu d’en dire,
Si j’investigue encore de quelques centimètres le terrier que je trouve, non par provocation, mais parce que c’est le chemin la demeure, et qu’il faut bien rentrer.
Si j’ôte encore ce que j’ai en moi de ce que l’enfance émue par les récits a si profondément fait sien.
Que je me trouve devant
Cette mosaïque du visage, faite de couleurs, d’atmosphères de craintes illusoires,
Oserais-je alors écouter ?
Doucement les petits carreaux disposés sur le sol et, ramassant une poignée, voir ce qui reste
d’humus au dessous de ceux-ci dans la Terre de l’Esprit.
Franck Joseph
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