Il arrive que l’enfant, après s’être longtemps caché, oublie le jeu auquel il joue et finisse par s’asseoir.
De ses doigts agiles, il invente alors des personnages qu’il entrechoque quelque temps. Puis, il s’endort, oubliant et le jeu de cache-cache et le jeu de doigts.
Lorsqu’il s’éveille, il est fort à parier qu’il se demande ce qu’il peut bien faire allongé sous la table du salon ou derrière un buisson du bout du jardin.
Notons que son attitude n’est pas si dénuée de sens.
C’est aussi cela qui se passe lors de notre assise.
Sur le coussin, nous jouons à chat perché, jusqu’au moment où les autres joueurs ont tous été trouvés et que le chat en a marre de chercher….
Lorsque tous nos chats ont fini de jouer, que tous nos amis ont été trouvés et qu’en baissant les yeux, plus rien ne s’agite sous nos pieds, c’est peut être qu’il est temps d’aller marcher de nouveau.
Quelques tours de dojo, quelques pas en douceur, pour retourner s’asseoir,
sans le chat qui court, sans ses souris qui s’enfuient.
Franck Joseph
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