Le feu qui couve sous les mots.
Voilà ce qui mérite notre intérêt.
Les mots ne sont que les tristes restes de pâte à modeler que l’on jette sur le feu pour en dissimuler l’ardeur, par gèneou par pudeur, parce qu’il n’y a pas grand chose d’autre que l’on puisse faire.
Ne joue pas avec le feu.
Lorsque les flammes brûlantes sont passées, ces matières pâteuses, calcinées, fondues, se refroidissent.
Elles durcissent alors en croûte de mots. Sans interêt.
Cherchez le feu.
Franck Joseph
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Notes & Silence 