La grande différence entre le bouddhisme et l’autre tradition que j’ai traversée dans ma vie
n’est pas toujours bien perçue. Généralement l’accent extérieur, forcément, est mis sur la réputation d’actions sociales, d’empathie….l’effort développé concrètement pour changer le monde.
Pour autant, la tradition que je traverse désormais m’apprend par le biais de sa pratique centrale, la simple assise, qu’en réalité elle change le monde car elle change le cœur de chaque homme qui détricote et s’assoit ainsi simplement.
Note subsidiaire : « bouddhisme engagé » n’est pas un terme aussi intéressant qu’il puisse a priori le sembler.
Le bouddhisme engagé, du point de vue que nous développons ici, est un pléonasme. Si j’entends l’assise comme la pratique centrale du bouddhisme, il ne saurait y avoir de bouddhisme désengagé : toute pratique débouchant sur une forme désengagée de bouddhisme est une pratique désaxée, malhabile.
Franck Joseph
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