La vérité est la suivante : je me suis rendu au Japon et je n’ai rien trouvé de particulièrement spirituel. L’odeur des temples est aussi inhabitée que les pierres de nos églises.
Etrangement, je le vois comme une bonne nouvelle, car je sais que c’est toujours par l’oeuvre de l’illusion que le réel se polarise et si je dis que j’aurais aimé que les temples m’attirent en leur sein, c’est que je me connais insuffisamment.
Plus profondément, je connais les souffrances qu’une telle représentation, par son cloisonnement du monde aurait générées.
Le sacré est partout
Le profane aussi.
Dans les temples, derrières les barrières, le profane s’est répandu.
Dans mon salon, lorsque je m’assieds en silence, le sacré se révèle.
©FJ Nov 2021
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