Il y a parfois tel ou tel domaine que l’on prétend ne pas aimer, ne plus supporter, telle activité ou relation dont on dit qu’elle nous pèse.
Il se peut que cet attelage de mots et de catégorisation que l’on attache à cette réalité soit en fait un mécanisme de protection.
Ce que je ne peux plus supporter,
est bien souvent ce qui me supporte au quotidien.
C’est à dire que derrière ce poids, cette volonté affichée de ne pas s’installer dans cette activité / relation se cache en fait quelque chose/quelqu’un qui revêt une grande importance à nos yeux.
Cette importance est précisément l’aspect que nous ne sommes pas prêt à considérer et ceci pour différentes raisons :
-Cette importance ne cadre pas avec l’image que nous avons de nous-même ou de nos aspirations.
– Cette importance est telle que nous ne pouvons l’assumer sans manifester la charge émotionelle avec laquelle nous sommes en délicatesse (trop forte)
Voila pourquoi il y a une telle dissonance entre la réalité de nos activités/ relations et nos prétentions affichées.
Cela signifie que si je ne quitte pas cette activité professionnelle, c’est tout simplement parce qu’en réalité, je ne souhaie pas la quitter.
Si le détachement (émotionnel, identification à…) était consumé, assumé, je partirais.
Dans le cadre d’un métier ou d’une relation, il se peut qu’il s’agisse d’un attachement secondaire.
L’attachement priamire est relatif à l’activité, à la personne en elle-même.
L’attachement secondaire a pour objet les conséquences de l’activité/ relation (un statut financier, social, une sérénité affective, une représentation psychologique…)
Ces considérations, bien qu’appelées ici “secondaires” peuvent néanmoins occuper le premier rang de ce qui nous lie à telle ou telle situation / personne.
Reconnaitre l’attachement et surtout, questionner, la volonté affichée d’y mettre fin, peut participer à la résolution de la dissonance d’une manière (positionnement beaucoup plus franc vis à vis de l’activité, la relation = ne plus prétendre vouloir fuir…) ou d’une autre (prendre conscience de l’attachement sous-jacent et, le cas échéant, s’en libérér).
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