Notes sur le Jêune (2)

-L’expérience du jeûne permet de faire émerger la composante féline, reflexe et prédatrice de l’acte de nutrition.
-La nourriture vient tamponner une anxiété diffuse.
-Autrement banalisée, elle n’apparaît pas à notre conscience dans le déroulement de notre quotidien.
-Il y a alors une violence presque invisible dans l’acte de nutrition ainsi réalisé de soi vers soi.
-Le jeûne invite à la douceur de soi envers soi, cela peut être une vraie surprise.

-Par le jeûne, la conscience s’aiguise et l’anxiété émerge, suivie du reflexe de nutrition.
-Le jeûne met alors en place les conditions d’une pratique d’acceptation.

-Celui qui ne pratique pas le jeûne ne sait pas pourquoi il mange.

-Dé-jeûner est un délice de conscientisation.
-J’écoute le corps et j’entends qu’il n’y a pas de faim réelle.

Franck Nov 2022
Recueils / Participations

Un commentaire

Laisser un commentaire