Lors de l’assise, ce n’est nul autre que moi qui assombris le paysage.
Telle pensée, telle découpe dans la doublure du réel, je la convoque, lui fais audience,
je lui tends le menu, l’invite à se présenter.
Je le regarde prendre une place croissante jusqu’à occulter la lumière et assombrir ainsi le paysage.
Il y a quelques secondes, encore, il y avait un paysage lumineux à assombrir,
la lumière est toujours là, le paysage n’a pas changé
Seule apparaît la part de l’esprit absorbée par le nuage noir ainsi créé.

💜💙
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