Même s’il est vrai qu’un certain type de pensée finit par installer un certain type d’atmosphère psychique (puissance inductive des contenu audiovisuels, textuels…avec lesquels nous entrons en contact),
il est tout aussi vrai qu’un certain type de terrain psychologique attire volontiers le type de pensée corespondent.
Les deux effets s’ensuivent, s’entraînent l’un l’autre.
Chaque effet devenant à son tour la cause de son corollaire.
Ainsi, les enseignements reposent souvent sur la responsabilité à l’égard des nourritures psychologiques que nous intégrons (contexte culturel, discussion, TV…)
Il est tout aussi pertinent d’apprendre à tester l’acidité de notre bassin intérieur : s’asseoir (même sans s’asseoir physiquement), plonger la languette dans le liquide et prendre conscience des bassins dans lesquels nous flottons et du type de végétations susceptibles d’y proliférer.
Et réaliser alors que l’étiquette que nous lisons sur la pensée qui passe, son identité, n’est pas si important. Il pourrait très bien s’agir d’une autre pensée…Les matériaux psychiques de même couleur, de même sont aisément substituables.
Ce constat nous aide à participer à la dynamique de non attachment, donc au retour à l’équilibre, ainsi qu’à l’approfondissement.
Ne pas s’arrêter sur l’interrogation d’un remous de surface : observez !
Celui qui passe maintenant, celui qui passait il y a quelques minutes sont sans lien autre que celui d’être naît d’une même matrice.
©FJ Dec 2022
Recueils / Participations

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