Note rapide pour une article en devenir :
L’homme n’a de cesse de chercher l’union au Divin.
La grande majorité de ses stratégies, pratiques, tentatives pour ce faire est terriblement maladroite.
Non pas simplement maladroite.
Ce qu’il y a de terrible dans cette la maladresse, c’est que les modalités par lesquelles elle se manifeste sont bien souvent la garantie de maladresses à venir plus terribles encore.
Il y a de l’exponentiel dans ce ‘terriblement », un effet d’entraînement au chaos, une voie de désolation.
Il y a de l’horizon si lointain qu’on ne peut plus le voir, le deviner, le retenir.
La ligne s’enfuit et la fuite est folle.
Le premier lit de l’union au divin est celui de la relation intime entre époux.
La porte.
Malheureusement cette porte est contemplée, commentée, source s’obsessions morbides,
elle est porte des enfers de l’égo, enfermement dans la relation à soi-même, le contentement compulsif.
Porte fermée, à jamais, car porte illusoire.
Porte des illusions, peinte sur un mur de désolation.
Devant laquelle tous se pressent, salivant de désirs dévoyés.
Et érodent un peu plus la clé divine contre un mur de laideurs.
La clé du divin ouvre la porte de Dieu.
La clé du divin ouvre à l’amour plus grand.
La clé du divin et la serrure divine…
La relation sexuelle, anoblie par les paumes sacrées du mariage,
Champ de conscience et de sagesse,
Place l’homme, la femme
L’un et l’autre, sur la Voie du Retour,
L’une et l’autre s’offrent en chemin d’union
‘Amants’, participent (au) présent de l’Âme Eternelle
Mettent au monde l’Amour
Par leur fragilité, ils tendent à la parfaite intimité à l’Autre
Ensemble s’ouvrent aux Retrouvailles, à l’Etreinte Primordiale
Franck 8/02/24
