Le Silence et L’Indicible (1/2)

Les vœux spirituels s’achoppent et se frottent aux aspérités de l’un, aux descriptions de l’autre.

Les hésitations et atermoiements – je l’ai tant écrit, par ailleurs, – n’ont d’ailleurs aucune existence : mais sont une expression de ces pluies mentales, de l’usine à concepts :
Elles sont la forme que prend le dernier niveau d’ondulation après que se soit produit l’impact émotionnel – ici, l’anxiété, suite à une volonté d’appartenir, à une crainte de rejet (volonté de ne pas [pas appartenir ])

Ainsi dans l’ordre chronologique de ces évènements, on retrouve le désir, l’impact émotionnel, La résonance conceptuelle.

Les 3 niveaux sont de l’ordre d’un même psychisme, de la conscience

En revanche, même s’ils occupent des centaines de millions de pages dans les ouvrages des hommes, ils ne représentent en réalité à eux trois que des strates superficielles de la conscience.

Ce déroulé condensé, je vois un écho des enseignements du Bouddha,
et premières lignes su Shin Jin Mei :
“ni amour ni haine,
ni choix, ni rejet”,

C’est deux éléments équivalents aux deux étapes précédant les crépitements de pensée :
“ni amour ni haine”: émotion
“ni choix ni rejet” : désir

Si ces considérations, somme toute superficielles, prennent une telle place dans nos littératures, c’est que littéralement, nous y passons nos vies…

PARTIE 2/2

©FJ Oct 2023
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