N’y aurait-il pas une investigation heureuse à mener autour de la présence d’un parallèle entre la Grâce de Dieu et le non-faire, celui que l’on cultive dans le Zen ?
Ne seraient-ils pas les deux manières de nommer une chose de part et d’autre de cette même chose.
La grâce donne la foi du non-faire et le non-faire appelle la grâce.
Ce qui est nommé grâce ici pourrait aussi bien être appelé Providence.
Le non-faire est l’intention du pouvoir de la vacuité, de ce qui est plus grand.
L’éveil, la grâce, ou la providence, est l’abandon de not petites stratégies d’action.
Le non-faire, est un saut dans la foi.
Et la grâce est une manifestation de la vacuité.
La mise en mots provoque l’identification, l’”esprit de clocher”.
Ce qui est à l’oeuvre mérite au minimum notre mise en retrait.
Le non-faire est aussi entrée dans le silence.
La grâce n’a nul besoin de notre mise en mot.
