La pratique spirituelle, aussi, est une onde : assis sur cette onde, il est normal pour le pratiquant d’osciller entre le point haut et le point bas, et de connaître parfois au gré des aléas de son existence des pics au-delà et des chutes en-deça.
Vers le haut de cette oscillation, l’axe du dualisme, de l’intérêt pour la forme institutionnelle, la volonté communautaire traditionnelle s’alliant par le rituel et le discours stable.
Vers le bas, la forme intériorisée de la pratique spirituelle, la liberté envers de qui a trait à la tradition et la tendance à pratiquer en dehors des groupes balisés.
Chaque point bas touché entraîne un rebond, chaque point haut, un retour.
Le long de cette onde, il est possible que le pratiquant s’échappe lors d’une surprenante rupture de fluidité.
Il existe différents types de rupture :
– le rejet : une sortie de la pratique
– un saut d’onde : méta spiritualité
-oscillation : la pratique s’insert dans une cycle au delà de celui de l’onde qu’il parcourait, incluant une rythmicité transversale, assez délicate à identifier.
-sortie salvatrice : le pratiquant se situe au-delà des ondes et des cycles. Il perd le carburant qui le poussait au fil des fréquences visitées, et par là, l’intérêt pour les parcours ondulatoires d’où il se tient, il les embrasse et ils lui apparaissent dans une sérénité incommensurable .
Il les voit naître, mûrir et dépérir.
Il respire depuis le cœur des ondes.
Notes & Silence 
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