Il est dit que certaines personnes, par leurs activités destructrices répétées, qu’elles creusent leurs propres tombes.
Elles s’entraînent de façon accélérée vers la mort, par des conduites addictives, comportements colériques, excès en tout genres.
Je dis que par la pratique / réalisation de zazen – la simple assise, par la simple assise, certaines personnes tissent l’osier de leurs berceaux.
Elle se donnent les moyens, de manière plus ou moins inconsciente, d’accueillier la vie
Elles préparent le berceau pour recevoir l’évènement ou plutôt, pour se recevoir elle-même alors qu’elles seront présentées à tel évènement difficile.
Zazen est alors l’accouchement de soi-même.
Chaque assise, le nous-oppressé accouche d’un nous-apte à l’accueil.
L’enfant ne peut que sortir vers un monde plus vaste lorsque l’expérience utérine, préalablement si douce et fusionelle, s’est minée en une situation étouffante.
Les contractions sont les difficultés rencontrées avant de passer par l’assise.
Zazen, la voie basse qui nous mène au plus grand.
