La peur parfois prend la poitrine en otage.
Cela peut durer des mois, des années.
Par la respiration, la douceur, par l’appauvrissement progressif, nous pouvons libérer la poitrine, comme on libère un otage en le faisant quitter le lieu où il était retenu enfermé.
La prise d’otage est toujours brutale. Elle pétrifie et permet la prise de contrôle.
L’état de stupéfaction est la vigilance du preneur d’otage, celui qui’il nous faut amadouer, désamorcer pour permettre à nouveau la circulation des énergies stagnantes dans le territoire de la poitrine.
