Jazz, bebop : écouter les tempi élevés depuis un point d’écoute lente,
Embrasser plus large…
Ecouter l’ensemble,
Ne plus se laisser embarquer dans les tourbillons de sons, ceux-ci ne conduisent qu’à l’épuisement.
Ecouter au fond.
Les couleurs, nappes de sons se dessinent différemment …
Ecouter comme on regarde le paysage depuis le train.
Les yeux juste devant ne cessent d’osciller et sont incapables d’appréhender le paysage dans son ensemble.
L’oreille, l’esprit peu entraînée préférera le silence et les espaces vides,
et fuira la forêt parce que la végétation y est riche et dense.
L’oreille, l’esprit averti, saura s’assoir depuis le cœur des végétations foisonnantes
Et connaître la foret.
