Le véritable « saut de foi » s’opère lorsque l’on s’extrait du marasme conceptuel.
Qui nous réceptionne alors ? Osera-t-on l’impulsion ? D’où nous vient donc cet esprit d’extraction, celui qui à un moment donné, nous pousse à investiguer la faille dans la mer des pensées ?
Le « saut de foi » est libérateur .
Et quelle confiance ne faut-il pas pour emprunter la brêche dès lors que les briques du mur sont celles de la tradition, des textes, des apprentissages religieux, que le ciment des mots est fait des automatisme langagiers, mille fois répétés.
De l’autres côté du mur, il n’y a plus rien de tout cela.
Un champ de grâce, de gratitude où ondulent des herbes hautes, paissent des animaux de tout temps, qui nous répondent au travers, comme si nous avions toujours été assis là, parmi eux.
Se souvenir alors que c’est bien la religion qui nous a menés ici…
Sans elle, qu’aurais-je franchi ? Quelle raison aurions-nous de sourire ainsi aujourd’hui ?

La religion peut libérer, comme elle peut enfermer. Tout dépend comment on l’utilise 😉
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