Il y a un certain type de personne que l’assise effraie.
Ceux-là ne peuvent pas courir le risque psychique que constitue la réalisation qu’en réalité, tout ce sur quoi ils s’appuient, s’adossent, se sont constitués, est en réalité illusoire, déjà effondré.
A l’approche du coussin, ils fuient.
Il y a bien chez eux, pour autant, une forme de pré-connaissance.
S’ils ont une telle réaction, c’est qu’ils savent à un certain niveau que tout ce qui fait leur vie, leurs relations, tout ce à quoi ils s’identifient est éminent fragile, et s’effondrerait au moindre coup de vent.
Ils se protègent de cette réalisation, actualisable par le coussin, en s’en tenant à distance.
