Enfermé Dehors

Et je me suis encore perdu dans la religion extérieure. J’ai encore une fois cherché à superposer avec une exactitude pathologique ce que je fais et ce que certains clament devoir être absolument fait.
J’ai oublié qu’en suivant ce chemin, on ne parvient jamais à longer le cours d’eau, à s’y abreuver, à prendre dans ses mains quelques gouttes,
A les poser au centre de son front.

Le questionnement de la correspondance extérieure entre ce que je fais et ce que je serais censé faire si je suis les consignes relayées, est nécessairement un sentier qui se perd en forêt et lorsque la nuit vient, le pèlerin alors n’aura pas trempé son visage.

Celui qui peut sentir l’air qui le conduira au cous d’eau et laisse tomber les cartes et les relevés de autres, qui abandonne les récits des aventuriers du passé, les philosophies, les carnets des voyageurs du présent, celui là est béni.

©FJ  Sept 2024
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