Depuis Le Fond De L’Ame

Les similitudes sont parfois telles qu’il devient difficile de parler de différence entre deux pratiques.
On préférera alors souligner l’identité, la superposition exacte entre deux pratiques, ici, deux récitations, lorsqu’on en perçoit l’essence, ces deux récitations sont en réalité, deux expressions d’un même mouvement de l’âme.

A l’étape du commentateur, on percevra deux expressions.
Depuis le fond de l’âme, on observera un seul et même mouvement.

Il est ici question du soutra du kesa, pour lequel j’ai toujours eu les plus grandes difficultés à comprendre les sens et ne me suis par contenté (non pas au sens de quelques restes que l’on garde faute de mieux, mais d’un réel contentement) d’en apprécier les qualités physiques de résonance des phonèmes dans la cathédrale de mon corps.

Dai sai geda puku
Muso fuku den he
Hibu niyorai kyo
Ko de shoshu yo


Celui-ci, mis en regard de la déclaration, la reconnaissance, la louange face à la grandeur de Dieu, révèle alors sa structure profonde et laisse voir qu’il s’agit bien d’un seul et même mouvement d’abandon de soi devant la grandeur de Dieu.

©FJ Sept 2024
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