Les gens font ce qu’ils font pour avoir ce qu’ils veulent.
Ce que les gens veulent, ce après quoi ils courent, je ne le désire pas.
Pourtant, je suis contraint à faire ce que les gens font et participe à ce qui n’est qu’à mes yeux un cinéma, une gesticulation.
En répétant : « il n’y a pas d’autres Dieu que Dieu’ (La illaha Illa Llah), la conscience du pratiquant est amenée progressivement à un double mouvement.
A : Vers le centre : toute la multiplicité (intérieure et extérieure à n’est qu’un leurre, elle ne comporte aucun élément qui ne puissent être confondu avec Dieu, le Vivant, le Spacieux.
B : Vers la circonférence : le Dieu unique est ce qui s’exprime au travers de toute les éléments de la multiplicité (intérieurs et extérieurs) ;
A : Rien d’autre n’est Dieu
B : Tout est Dieu
A : Ne pas se perdre dans les phénomènes.
B : Se trouver dans les phénomènes.
Synchrones ou successifs, l’articulation entre ces 2 mouvements, telle qu’elle s’offre au pratiquant, s’observe dans les approches du cœur de toutes les traditions.
©FJ OCT 2024
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