En m’asseyant en silence, j’augmente mes chance d’entendre enfin la grâce du mental qui se tait.
Cela n’est pourtant pas une garantie de rencontre…
Les cités que Dieu détruit ici et là dans la Bible sont les lieux d’habitation d’un égo qui règne en maître et assujettit d’autres égos aspirant à y régner.
Ce sont des recoins de l’âme où Dieu ne peut que reprendre ses droits et, en cela, la destruction divine, plutôt que châtiment souverain, est l’expression de la miséricorde.
Dieu arrache les mauvaises herbes et sauve la plante et le jardin. Il détruit les cités de l’égo, les réduit en cendres, les engloutit et sauve ainsi une nation, une terre tout entière.
C’est également le sens du pied qui mène à la chute et que l’on doit saisir et trancher.
Par cette destruction Dieu offre une chance nouvelle, une remise à zéro de la relation de L’Homme au Réel.
Notes & Silence 