Il n’y a qu’en Zazen (assise silencieuse ) que je trouve l’espace pour tendre la nappe de la nature profonde,
La nappe de conscience, car zazen a fait le vide.
Zazen contacte la vacuité, seule garante de la circulation du vivant.
Les autres traditions, alors que je les traversais, dans une ignorance au moins partielle, ne m’offraient qu’un coin de tiroir pour y ranger ma nappe repliée, bien à coté des serviettes et des broderies empoussiérées par le temps.
Zazen remet la nappe dans le vent,
Etendard pour pélerins perdus, au loin, à l’intérieur des terres.
Et pour moi, perdu, qui oublie.
