Ce texte est une note retrouvée….questionnée, puis postée, en l’état.
Une technique de manipulation très simple et furieusement efficace (je la vois appliqué sous mes yeux dans le contexte de la dictature sanitaire qui cherche à s’installer alors que j’écris ces lignes– 2021) consiste à poser une question à laquelle tout le monde est prêt à répondre et à la faire porter sur un point assez excentré de ce qui engendrerait un refus massif des populations, puis à la modifier lentement. Très lentement…
Voici la question, aujourd’hui, à l’unisson dans les médias :
“Quand pourra-t-on prendre rendez-vous pour la vaccination obligatoire des enfants?”
On part d’assez loin : souhaiteriez vous un vaccin A ou B ?
On élude ainsi la réponse non souhaitée (« aucun ») en fermant la question.
Oui, c’est aussi simple que cela : ne proposez pas aux gens la réponse que vous ne souhaitez pas entendre.
Faut-il étendre la vaccination au moins de 30 ans sans comorbidité ?
(on dira plutit “ouvrir la vaccination”, créant ainsi, par le langage, le dehors où l’on se trouve et le dedans où l’on aimerait se trouver.
C’est très simple en réalité : prenez une espèce sociale et axée sur l’identification au groupe, comme les humains, et le succès est garanti.
“Faut-il ouvrir la vaccination aux enfants ?”
C’est la conquête de l’Ouest : progressivement les nouveaux territoires à vacciner se conquièrent.
Comment peut-on penser que l’on pourrait ne pas vouloir vacciner ses enfants : ici, on a effectué un pas de côté : en injectant une composante éthique, moralisatrice, par le truchement de la culpabilité er de la bien-pensance, mais c’est toujours le même ressort d’identification, de volonté d’appartenance au groupe que l’on actionne (si toute le monde pense cela de moi, alors, je ne serai plus accepté, je serai dévalorisé)
(c’est vrai, par altruisme, je devrais vouloir faire vacciner mes enfants…)
Quand souhaitez-vous prendre rendez-vous pour la vaccination obligatoire de votre enfant ?
L’objectif est d’installer une idée nouvelle, par habituation progressive : dans le paysage de mon salon, s’ajoute une touche de couleur rouge…
Une perruque apparaît, un costume à pois,
Cirque, de grandes chaussures,
Chaque élément apparaît très progressivement et étale son émergence sur plusieurs semaines.
Je finirai effectivement par penser qu’un clown est anormalement assis dans mon salon, et par me demander pourquoi je ne l’ai pas vu plus tôt.
A fortioti, si des images d’apparition progressive de clowns dans les salons des gens sont relayés par tous les médias, toutes les conversations,
Et moi qui ne voyais pas de clowns au milieu de mon salon, voilà que je commencerais presque à le regretter.
Aussi, ne soyons pas dupes
Accellerons le temps,
qui est aussi étiré pour ces processus d’habituation.
Posons un regard retrospectif et condensons toutes ces micro-étapes en un processus lisible.
Et gardons foi dans la nature profonde de l’être humain qui sait déjà, au fond, au-delà des genoux pliés, de la servitude systématique aux narrations imposées qui se donnent à voir aujourd’hui.
La nature inaliénable…
