Dans la pratique de zazen, il y a une dimension psychologique. Celle-ci est absolument nécessaire en ce qu’elle constitue une modalité, sinon de raffinage, de conscientisation des processus psychiques, des énergies en mouvement.
Tant que cette étape n’est pas franchie (ici, il s’agit d’une incontournable scénarisation par voie de langage, dans la réalité, cette étape peut être franchie en une fraction de seconde, tout comme l’ensemble du chemin peut être parcouru à chaque assise silencieuse, jusqu’à ce que l’entrée-dans- le-courant se fasse sans retour), il ne peut y avoir à proprement parler de dimension spirituelle.
Par ailleurs, cette expression strictement psychique de la pratique est séduisante.
Cet aspect donne potentiellement lieu à des stagnations en ces sphères psychologiques, parfois une vie durant, sans que le disciple n’ait pu voir se dérouler toutes les richesses de l’assise.
La dimension psychologique est un trait de la ligne en pointillés qui se trace alors qu’elle cherche sa continuité dans une transcendance.
Zazen offre cet accès à la transcendance, par son apprentissage de la dimension psychologique et des leurres attenants (langagiers, conceptuels),
Zazen peut être aussi la clé du cœur du disciple grâce à laquelle il trouvera la transcendance dans une tradition croisée ou rencontrée précédemment.
©FJ Fev 2025
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