Je voudrais ce soir partager mon inextinguible admiration pour tous les chevaliers de l’assise,Ceux qui s’asseoient au travers des coeurs qui s’emballent,Ceux que les tempêtes

Je voudrais ce soir partager mon inextinguible admiration pour tous les chevaliers de l’assise,Ceux qui s’asseoient au travers des coeurs qui s’emballent,Ceux que les tempêtes
Par la pratique, je sonde la croûteTerrestre du bout de mon pieu.Je tapote le maillet, ici un peu,Plus loin là, enfin : je trouve l’angleEt
J’écris, un pas après l’autre,je chemine un stylo à la main,Sur une feuille sans chemin, Je serpente en lettres lacetsMon sac de motsPlus léger chaque
En Zazen, pas de faireFace à la peur qui monteIl n’y a rien à faireLe courage d’absolu de l’homme en assise. ©FJ June 2022 —Groupe
Exister depuis le regards des autres, c’est vraiment habiter l’existence depuis la strate la plus superficielle qui soit et se tenir éloigné du rivage de
Truth means genuine,not a claim of objectivitynot a certificate of propertya long gone knowledge resonating again,a clogged up stream flowing again,doing what streams are supposed
La religion est une dôme mental où scintillent des diodes artificielles.Bruit visuel rendant inaccessible le firmament. Nul autre que toi ne lance la roue d’ignorance,comme
L’écriture initie volontiers le passage du spectre mental au peigne fin.Constat de cornerisation,Echappée belle dans la brêche de lumière qui se dessineà l’encre intime entre
Certains arbres, nous dit-on, s’éveillent la nuit.Ils fournissent, en scintillant, le cadre d’existence à toute une peuplade d’êtres qui s’agitent alors tandis que sommeille notre
A la pliure interne du cou,C’est là que perle enfinL’entropie congénitale. Dans cet endroit secret.Tourné vers moi, seulement,A la défaveur d’un angle au miroir,Mes yeux
Les vagues de l’encens la déposèrent instantanément au milieu des terres retirées avec l’âme de l’océan.A marée basse, en suspend, comme on retient l’inspiration,Le temps
C’est toujours la peur qui cimente le statut quo.Elle permet le developpement des strates lorsque le flux d’énergie est rompu.La peur est un barrage qui
Dis moi comment pourrais-je te faire goûter aux profondeurs ?Ouvrir tes yeux aux putrides remous d’ennuis où patauge le quotidien.L’agitation évide le sang subtil. Que
A vivre dans les rapides du monde, les portes de l’âme restent fermées.Le feu qui grésille et la chaleur qui monte demeurent inaccédésAu loin dans
Dans l’épaisse jungle de vieillesseAu travers de laquelle j’avance,Les branches des arbres, les ronces des buissons,Les animaux fous qui courent en sens inverseAbîment, trouent, arrachent