Nu, je me sens bien,
Obligé d’accepter ce que je ne vois pas
Sans chemin parcouru, sans effort sur le gras
Sans conquête à venir, sans filet ni matelas
Nu, je ne sens rien,
Ni compassion ni haine, ni fierté ni rejet,
De si loin je contemple la soirée costumée.
Pinces amères aux commissures, hiver comme été.
Niyam Draw
niyamdraw@gmx.com
