Dans un carré de lune, déposé à mes pieds,
Une claire voix chaude, constante et infinie,
S’exprime: caresse au loin; Il faut laisser parler
Le Silence: une à une apparaissent harmonies
Ancestrales, orchestrées, mutiques et patientes.
Dans ce carré de lune, je plongerai ma main.
Cette plage de nuit diffuse un ombre aimante,
Sous laquelle je dors, attendant le matin.
Ici, contours précis et espaces infinis
Se conjuguent sans mots, inlassable réponse,
Simple sourire à notre fébrile agonie,
Main tendue à nos châteaux enlacés de ronces.
Franck
