Être : un flot continu de conscience, ininterrompu par la nuit qui se couche.
Et quand le jour se lève, être toujours celui qui, du tréfonds des abysses nocturnes, regardait les rêves se deployer dans leurs mille volutes…
Sur leurs fumées il souffle
Et dessine à sa guise
Animaux de lumière
Et forêts enchantées…
En leur centre il traverse
Les couloirs habités
Et les espaces ouverts
Peut être en observant
D’encore un peu plus loin,
D’encore un peu plus près,
Finirait-on par voir
Danser les rêves des âmes aimées ?
Lorsque les braises épuisent
L’oxygène alentour,
Il regagne à nouveau
Les murs opaques et lourds.
Mais lui sait que ceux-ci, pas plus que les feux merveilleux, ne sont son horizon.
Si ces cieux sont magiques,
Fugaces et séduisants,
Qu’en est-il donc de ceux
Où il prit son envol
Et où son nid l’attend ?
Franck
