Je ne sais pas écrire autrement qu’à l’aveugle.
A force de tâtonner les murs du couloir obscur, on finit par en trouver l’issue.
En posant la plume contre le papier, nulle idée préalable de la direction qu’elle pourrait emprunter. Le long des lignes, elle s’étire, entre les mots, elle se faufile. Au long du couloir, elle trouve toujours une issue, un débouché final en cascade majeure, une porte dérobée entre deux murs de roche.
A chaque fois, elle laisse apparaître la raison initiale qu’elle a eu de fréquenter le papier
Franck Joseph
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c’est tellement ça !
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merci…
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