Bouddhisme et christianisme disent essentiellement la même chose…
Les aspects qu’ils mettent en valeur sont différents :
-Intérêt pédagogique, pour le christianisme qui parle et initie le monde de l’après vie.
Il y a de la chaleur humaine, du réconfort et de la compassion.
-Intérêt théologique, pour le bouddhisme, qui vise plus loin, au-delà de l’après vie, au-delà des vies…
II y a de l’exigence, une nécessité de rupture, la discipline de l’athlète.
Le bouddhisme saute dans le vide au travers des mondes.
L’aventurier courageux s’engage seul sur les routes.
Le christianisme regarde dans les yeux et sourit d’amour.
Le promeneur perdu retrouve un troupeau de pèlerin.
Bien sûr, ici encore, ces considérations transitoires sont le fugace reflet d’un instant de pratique et n’ont pas la prétention — ni ne véhiculent l’intention sous jacente de véracité — de faire état d’une réalité atemporelle.
Franck Joseph
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