La note en Vipassana (*) est sans objet. Intransitive : penser, vouloir, entendre.
La forme anglaise, en ing me semble plus proche car elle revoie à un processus dont le pratiquant prend simplement note : thinking, intending, hearing
L’absence d’objet permet de limiter tout dérapage intérieur : un seul jugement, et c’est la sortie de piste assurée.
“Entendre” est très différent de “entendre ce voisin qui, une fois de plus n’est pas capable de monter son escalier sans taper chaque marche avec ses gros talons”.
Cet enseignement, éminemment pratique est aussi d’une simplicité désarmante.
Vraiment, la simplicité de cette enseignement désarme toute tentative de se cacher derrière un ésotérisme complexe.
Désarmante, une telle simplicité nous met aussi à nu, face à nos chaos, à nos conditionnements, à notre futilité, à nos schémas de tristesse.
Désarmés, nous pouvons alors prendre le chemin de compassion pour notre être étroit et l’extraire vers le large.
(*)Cette pratique consiste à noter, intérieurement, les phénomènes qui se présentent à la conscience
