J’étouffe dans vos esprits étroits
Et je me désespère dans le terne de vos aspirations.
Vos complaisances m’ouvrent le cœur en deux et la myopie de vos vies me broie.
Chaque jour, chaque nuit.
Le sens de l’alignement est injustice, je le dis
et je ne vois pas de raison suffisante pour perpétuer la farce une minute encore.
Par pitié, remballez vos cartons et vos cadres, vos carcans misérables
et rendez-moi le temps volé
Par les années, les décennies d’ignorance.
Au moins, laissez-moi le temps qui reste pour m’asseoir au travers de vos gesticulations.
Non, ne me le laissez pas : je le prends.
Il n’appartient qu’à moi de vouloir l’habiter enfin.
©FJ August 2021
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