Du fond de sa nuit, il pose la main sur le carnet
Comme l’aspérité de la paroi que la main agrippe,
Désespérée, et sauve le corps le corps entier dans sa chute.
Toucher le réel, pour mettre fin au vertige,
Le geste de désespoir, sauve l’homme tout entier.
Les fixations géométriques volent en éclat
Au contact de la main sur l’objet
L’incarnation stoppe la chute net.
La joie qui en découle est celle de l’ultime recours
Auquel plus personne ne croyait.
Contre toute attente, le geste sauve.
Et d’instant en instant, le pouvoir est le même.
L’être tout entier se projette dans le geste,
Il habite alors celui qui se dilue
Dans les courants violents ou les bassins stagnants.
Le Zen sait cela.
L’Homme doit le découvrir
Encore et encore.
©FJ March 2021 : RECUEILS©FJ April 2022
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Merci à tous…
J aime la phrase , »toucher au réel pour mettre fin au vertige »quand je ne vais pas bien c’est bien me concentrer sur les petites choses du monde réel sensible qui coupe court aux ruminations mortifères et me raccroche â la vie. Merci Franck et bonne journée !
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Merci à vous pour ce message.
Oui, c’est si simple que ça en est parfois bien compliqué.
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