Il arrive — assez souvent — que l’autorité, au même titre que la monnaie, ou, allons-y pendant que l’on y est– l’Etat, soit fondée sur les mécanismes de la croyance.
Lorsque ces mécanismes sont perçus (soumission à la projection collective, fidélité à une projection individuelle), l’autorité s’effondre et, avec elle, la structure hiérarchique qui sous-tend la structure organisationelle.
L’effondrement de ses croyances s’opère, malheureusement, au niveau individuel, ce qui implique pour l’individu d’entrer en incompatibilité (rupture, démission, marginalisation..) sous peine de s’enfermer dans un cercle de souffrance (ce qui, du fait de la complexité du monde, est fréquent).
N’oublions pas pour autant que ce mécanisme des dominos de croyances peut s’opérer au niveau de la conscience collective — ne serait-ce que par une addition des effondrements individuels.
Qu’en serait-il alors des organisations de nos sociétés ?