L’assise enseigne, par la démonstration pratique que ce qui nous perd, toujours, c’est la compulsion à chercher au dehors, à vouloir s’enraciner à l’extérieur.
S’enraciner dans le discours, dans les textes, dans les doubles distorsions des récits des expériences d’autrui.
Le silence de l’assise ancre au dedans.
L’espace qu’offre l’assise laisse résonner ces discours et se fâner tous les textes.
Elle en permet le déroulement sur la longueur des chemins empruntés et laisse conduire à l’absence de destination les stagnations de souffrance.
L’assise, pourtant, jamais ne répudie ni n’humilie les voies de l’extérieur. Elle enseigne la bienveillance à l’égard de celui qui les emprunte, sachant qu’il s’agit d’une démarche transitoire, opérée par un être lui-même en flottement.
©FJ May 2022 —
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