Je voudrais ce soir partager mon inextinguible admiration pour tous les chevaliers de l’assise,
Ceux qui s’asseoient au travers des coeurs qui s’emballent,
Ceux que les tempêtes des pensées ont mille fois fait chavirer de leur zafu, ces capitaines de l’indicible qui naviguent sur l’océean de leur être qui décident sans souci apparent de se jeter à l’eau de suivre l’appel des profondeurs.
Ces braves sont vous, ils sont moi.
La journée les recouvre du même voile d’anodin.
Quand ils se rencontrent pourtant, leurs yeux s’accrochent différemment,
Et ils se rendent hommage dans le silence d’un sourire invisible de tous.
La nuit, chevauchant le coussin, ils se retrouvent par delà l’espace et se saluent au travers du temps.
Ils ont au coeur le sceau fumant de la quête authentique, imprévisible.
Sur le chemin des nuits éveillées, ils creusent chaque fois quelques centimètres de plus,
Au soleil perçant de leur coeur, ils illuminent la tristesse des jours
Et décapent les cataractes de l’ennui.
Le vernis du monde a sauté sous les coups de leur lame d’attention
Leur courage est sans borne,
Hommage leur soit rendu,
Ils cartographient les reliefs de l’âme, encore et encore,
Ils percent les planètes
Embrasent les comètes,
Projettent aux quatre coins de l’univers
Leur doux regard.
Vive cette chevalerie
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Trompettes de calme
Et tambours de silence !
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