Lorsque le Bouddha a vu revenir Yashodara, celle auprès de laquelle il avait joui des plaisirs de la vie, il n’a pas tressailli de joie.
Ce n’était pas son mari qu’elle retrouvait.
Et ce n’était pas sa femme qu’il a vu arriver.
Poutant, ils ne s’étaient jamais quitté.
Tout cela est mysérieux,
Simple et mystérieux.
J’entends le son de la libération , c’est un papier que l’on déchire
Le geste de la libération est si léger, invisible pour celui qui réside. Les poids maintiennent dans la poussière. C’est un pivotement, infime, un déploiement stupéfiant, dans les dimensions de l’espace.
Si celui que tu vois est là, ses yeux te regardent au travers.
S’il te parle, ces mots sont quelques crépitements lointains,
Venu d’un feu qui s’éteint
De lui-même.
