Ce n’ est pas rien d’avoir le courage de quitter l’arbre auquel nous nous cramponnons,
de quitter la cabane que nous nous sommes construits, que nous avons rejointe.
Ce n’est pas rien, avant de quitter l’arbre et de voir la forêt, tous les arbres,
chaque arbre précédemment habité, précédemment chéri,
puis contraint a la quitter lorsque la cohérence intérieure hurlait trop fort….
Ce n’est pas rien de voir ici ce que les phrases de la religion occultaient, ce que toute les phrases de toute les religions occultaient.
Ce n’est pas rien de voir l’espace à habiter est bien plus large que toute les phrases de toutes les religions, que tout les concepts de toutes les religions mis bout à bout.
Ce n’est pas rien de délaisser tout cela pour l’espace.
Ce n’est pas rien de voir que la conscience est bien plus large,
que l’espace qui contient toutes les phrases, tous les comportements de toutes les religions mis bout à bout.
Sur le point de lâcher le tronc auquel nous nous sommes cramponnés,
se présente un sentiment d’angoisse, de frayeur.
Ce n’est pas rien de la voir s’éteindre avec toute la joie qui nait.
Au final, ce n’est pas rien déjà savoir tout cela, de l’avoir toujours su et d’enfin le voir.
Ce n’est pas rien de cesse de tricoter dans son coin avec des brindilles,
de tous poser là pour exister enfin.
Ce n’est pas rien
C’est même plus que tout.

Superbe écrit!
Une fois lancé dans l’inconnu, que le temps passe vite! Ce n’est pas rien d’apprendre et de vivre la vie.
Amitiés
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Merci pour votre passage…
Est ce qu’alors, le temps passe vraiment ?
Bon’ dimanche à vous
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