L’élément qui suffit à caractériser les réseaux sociaux comme intrinsèquement viciés, c’est à dire l’élément intrinsèque aux réseaux sociaux justifiant que leur utilisation n’est susceptible que de nous mener sur les chemins de souffrances,
ou encore, une raison suffisante pour maintenir la pratique éloignée de ces activités, est la suivante :
-Le moteur de ces réseaux est un ressort psychologique : la nécessité de chercher à se présenter de telle ou telle manière, l’optimisation d’une représentation de nous-mêmes en fonction d’une certaine stratégie de positionnement.
Que cette stratégie soit heureuse ou malheureuse, louable ou condamnable aux yeux d’une quelconque vertu, habile ou maladroite n’est d’aucune importance car, en amont de ces déroulements se trouvent toujours une démarche d’intellectualisation insincère.
Le sujet acteur sur les réseaux sociaux est nécessairement dans une relation à lui-même qui ne relève pas de l’authenticité.
Face à cet état de fait, les plateformes numériques proposent des outils capables d’accueillir les infinis questionnements.
Ainsi, l’étre en proie aux positionnnements identitaires, l’utilisateur trouvera sous ses doigts tout un panel de possibilités de positionnements (likes/share/comment…), de modèles comportementaux à adopter, projeter, ainsi qu’un accès rapide à la gratification, sanction, apte à le disposer dans le plus parfait alignement de ce qu’on attend de lui.
Evidemment, tout y est parametré, pour ne pas favoriser la mise au jour de ces mécanismes.
Ces paramètres collent si bien à nos schémas psychologiques que le décalage analytique d’une grande énergie psychique est toujours un processus douloureux.
C’est à ce décalage que le pratiquant en proie à ces réseaux de perdition doit s’astreindre.
Mieux : lorsque l’éveil commence à poindre dans l’esprit du pratiquant sincère, il lui fera détourner les yeux de ces plateformes d’asservissement.
Naturellement.
Notes & Silence 
💔💔
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