Par Les Cornes Du Zen

Il faut être une tête brulée pour prendre la spiritualité par les cornes du zen.

Cet animal de spiritualité est le seul compagnon du desepéré, de l’aventurier,
De celui que les concessions avaient lentement commencé à tuer.

Ces traversées nocturnes, une paire d’yeux dessillés, pour seuls outils,
A pleines chevauchées glaciales,
Il faut être devenu fou, devenu triste, pour ne pas en sortir,
Pour garder le nez baissé dans l’encôlure du buffle,
Pour ne pas lever la tête sur les étoiles,
Pour continuer d’arpenter l’aride sentier, sans accepter de voir la cabane.
Ce que l’homme a appris en chemin,
Voilà ce qui mène à la cabane.

Le chemin pour le chemin rend triste ou fou.
Tu ne peux pas habiter le chemin.
Mille fois tu peux l’emprunter,
Pour retourner la démesure de ton cœur, repartir en arrière,
Traverser à nouveau les forêts, les deserts.
Mais un jour, il te faut y entrer.

©FJ ndraw@protonmail.com Fev 2023
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