Lorsque toutes les femmes seront aplanies comme des hommes,
Comme certaines pensent que les hommes devraient être aplanis,
Lorsque l’égalité sera stricte, quel combat iras-tu mener ?
Aujourd’hui tu m’apostrophes parce que, emprunte d’un faux sourire d’une légèreté qui te fait pourtant défaut si manifestement, je te nomme « mademoiselle », tu y vois un reflet de l’oppression patriarcale.
Sais-tu qu’à chaque fois que tu frappes dans une vaguelette reflétant la lune, tu brises le reflet en cent nouveaux reflets de lune ?
Et que jamais tu n’atteindras cette lune en frappant ainsi dans l’eau ?
Quand bien même tu aplanirais le langage jusqu’à l’aseptiser au comble du ridicule, tu ne changerais pas d’un iota la réalité des reins et des coeurs. Celle-ci, simplement s’exprimera par ailleurs.
Et le bain de colère ou tu baignes ton esprit ne serait pas apaisé pour autant.
Tu déballes avec brio, férocité et flamboyance des arguments que tu as collectés puis polis par l’usage. Le tien et celui de ton clan.
L’intéret sur ressort que tu montres pour ces questions, dès que l’on ouvre la boîte de communication, parle avant tout de toi.
C’est cela que je choisis d’écouter aujourd’hui.
©FJ June 2023
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Ah, que j’aimerais que, à mon âge, tu m’appelles mademoiselle…
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Y’a pas âge pour être une mademoiselle…
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