Il existe un lien très fort entre croyance et besoin.
La croyance est le reflet de mon besoin.
Sous des termes derrière lesquels cette croyance s’exprime, se cache le besoin de celui en qui elle s’incarne.
Et derrière le besoin, la souffrance originelle : celle sur laquelle le besoin est venu se mouler.
La croyance est une cicatrice superficielle. Le besoin, une coagulation sur une plaie béante.
Je repense à la phrase de Pascal : « Dans le cœur de l’homme, il y a un trou en forme de Dieu ».
La structure besoin-croyance aussi esthétique et apaisante qu’elle soit ne peut effacer la souffrance existentielle.
L’existence est un appel à l’aide,
Vivre est un appel à Dieu,
Vivre et faire l’expérience d’appeler le souffle
Encore, sous la croûte du besoin-croyance.
Le souffle guérit, en ne guérissant pas.
Cela est mystérieux,
Mariage intime, ruisseau secret
Coulant depuis le sommet de l’alcôve
A genoux, mettre les mains dans l’eau de Dieu.
Notes & Silence 