Partie 1
Sourate III, 133,
« Pressez-vous vers le pardon de votre Seigneur et vers un paradis aussi vaste que les cieux et la terre, tel qu’il est préparé pour les croyants qui craignent Dieu. »
Ceux qui ont fait le pas : « les croyants qui craignent Dieu sont en mouvement, il se pressent vers le pardon du Seigneur, vers le paradis aussi vaste que les cieux et la terre »
Il s’agit du mouvement à l’équilibre entre ce qui l’a initié (la crainte) et ce à quoi il ouvre.
La crainte est aussi un des phénomènes intérieurs les plus puissants qui soit chez l’Homme, c’est aussi cet extraordinaire qui est présent dans le choix de ce terme.
Les retrouvailles, l’harmonie, le pardon, l’expérience de l’espace : ouverture sur l’incommensurable. Le croyant entre dans leur dimension sans bornes.
Il s’ouvre à la géographie divine.
Les limites du concevable ont été franchies pour celui qui rentre dans cette dimension.
Le verset éclaire sans ambiguïté sur les dix mille univers de Dieu, sur les mondes au-delà de ce monde, il informe clairement le croyant sur le fait que l’Atlas Divin est hors de portée pour son entendement et ne saurait être figé dans des représentations simplistes.
Je pense ici aux termes du Bouddhisme Mahayana, aux incommensurables mondes et pratiques…
Ce paradis est préparé, il est là, il attend.
Dans l’équation du salut, le terme divin est prêt, pré-disposé, présent de toute éternité.
L’autre côté de l’équation,
Le terme du croyant doit se mettre en mouvement ‘ c’est aussi le fameux « bienheureux » des Béatitudes que l’on peut traduire par « en avant »,
« Presse-toi », nous dit le Coran,
Presse-toi vers le Pardon
le pardon qui est là, pré-disposé, par le Seigneur, en attente de ta mise en mouvement.
Franck – September 2023
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