Je m’assois…
je lis,
J’écris,
Je lis,
Je m’assois,
J’écris
Voilà ma pratique
A ce jour,
Elle comporte encore deux éléments
Amenés à s’éteindre.
« Je lis,
J’écris, »
Sont les caisses de résonance de l’assise.
Ce sont les deux pratiques contre lesquelles l’assise vient s’écraser
Avant de s’exploser en copeaux scintillants.
Lorsque la fusée à atteint son potentiel d’apogée dans le ciel,
elle éclate en cent lumières.
Je lis,
J’écris,
Sont les miettes de l’assise.
Les reliques.
La continuité entre les reliques et le saint :
Elles prolongent dans notre monde les bienfaits de l’être d’exception,
Qui s’en est allé vers d’autres terres.
Elles ne sont pas le saint
Elles sont tout ce qui reste
Un leg ultime
Où se condensent les vertus du saint
Et le désespoir de ceux qui, tous, restent.
Il se joue quelque chose de cet ordre de relation entre l’assise et l’écriture.
Les quelques lignes censées convoquer à l’esprit
Les pouvoirs, les bienfaits,
Le cœur de l’assise passés.
Les reliques et les mots
Sont aussi, les facettes d’une désespoir :
Une confession à demi mots d’un déficit de foi
dans le pouvoir transcendantal du saint, de l’assise.
Elles sont un amarrage fébrile Lorsque le cœur appelle au large.
La mer, dans le coquillage
A un autre niveau,
La récolte des restes de l’assise confère une grande foi
Dans la communication fluide,
Dans l’unité des Réalités,
Une cartographie des cheminements souterrains
Et des passerelles amovibles.

❤ ❤
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