Souvent les cerises suspendues à l’arbre de mon jardin, se trouvent par deux ou trois et, souvent, les plus rouges se situent en haut de l’arbre et sont à nous, humains, difficilement accessibles.
A l’oiseau, en revanche, elles promettent un festin bien à l’abri des prédateurs.
En prélevant alors une cerise bien rouge du haut de l’arbre, il fait généralement tomber les autres sur la grappe.
L’une est goulûment entamée par l’oiseau et l’autre délicieusement préservée.
Il ne nous reste alors qu’à nous baisser pour la ramasser.
Sans l’oiseau et son “prélèvement coopératif”, nous ne pourrions, à moins de nous mettre en danger, que constater inaccessibilité des fruits sucrées.
Si nous étions plus habiles, à la récolte, l’oiseau ne pourrait s’en nourrir.
En me baissant pour ramasser la cerise, je suis heureux de partager le repas avec l’oiseau.
©FJ Oct 2023
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