Je découvre aujourd’hui l’orthèse.
Voilà…un mois qu’il m’est impossible de m’asseoir en zazen des suite d’une violente entorse.
Le quart de lotus, passe encore…un peu douloureusement.
Le demi-lotus, envoie des ondes de douleurs difficilement supportables et le lotus complet multiplie par proie la pression sur la cheville et s’apparente alors à une séance de torture.
Ce matin, je glisse un bout de la couverture qui se trouve devant moi en boule sous la cheville affaiblie.
En l’occurrence, entre le pelvis sur le zafu et la jambe droite qui rabat sur la cuisse gauche.
Elle vient en soutient de la cheville gauche.
Je retrouve la posture naturelle par cette orthèse impromptue.
Tous les matins, dans la tente, cette même couverture se situe juste devant mon pied.
Et tous les matins, je constatais l’impossibilité d’accéder à ma posture historique jusqu’à ce qu’il me vienne cette idée.

« je glisse » « un bout de »… ces petites trouvaillesqui sont à la hauteur de l’inspiration d’un poèteet dont, elles aussi, on ne sait d’où elles ont surgi.
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