Notre société, nos âmes, nos consciences, sont malades de l’absence de doute
et malades de l’excès de doute :
-L’absence de doute est celle que l’on affiche face à l’injonction à la confiance en soi.
Être quelqu’un, avoir une personnalité.
Voilà ce qui nous enjoint à nous affirmer.
Sans cesse, toute rupture dans la chaîne d’affirmation est éminemment suspecte.
Alors, nous éradiquons tout ce qui peut présenter une aspérité de doute.
En dessous, nos corps, nos regards, nos voix, hurlent de tout ce doute contenu.
Laisser exister le doute, en nous,
C’est être vraiment qui nous sommes,
Se connaître en tant qu’être de doute,
C’est s’affirmer vraiment.
Ces dérives comportementales à l’échelle individuelle et collective sont cantonnées aux croûtes surfacielles de nos personnes. Nous y errons, coupés du centre.
Il n’y a qu’en ce centre que l’on peut conjuguer les palpitations vivifiantes du doute et la certitude profonde d’être vraiment.
©FJ Dec 2023
Recueils / Participation/ Groupe de Pratique
Notes & Silence 
Le doute ne peut pas être une certitude. Sa fonction sert à clarifier une situation, généralement par la connaissance et l’expérience. Suis-je capable de faire cela? Relève de la connaissance et de l’expérience acquises. Douter dans ce cas peut avoir des conséquences destructrices, c’est à dire ne pas faire l’action qui doit être faite.
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Bonjour Frederic,
Oui…
J’imagine que l’idée d’origine visait à souligner les conséquences délétères d’une excès de confiance en (le) soi,
Emblématique/symptomatique de notre ère.
Bonne journée à vous
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